Le système de vélopartage de Québec connaît une croissance exceptionnelle de 1200 % en 4 ans
25 novembre 2024 — Regard sur l’industrieRegard sur l’industrie
Quel est l’impact du cyclisme sur le climat ?
Jusqu'à aujourd'hui, nous comptons plus de 500 millions de trajets effectués sur les vélos Lyft Urban Solutions à travers le monde, ce qui équivaut, selon nos experts, à une économie de 400 millions de kg d'émissions de CO2. Alors que de plus en plus de villes à travers le monde rejoignent le mouvement du vélopartage, célébrons ensemble la Journée de la Terre et apprenons davantage sur l'impact du vélo sur le climat !
Lorsqu'il s'agit de relever le défi quotidien de réduction des émissions liées au transport, les systèmes de vélos en libre-service deviennent la solution de mobilité durable idéale pour les villes. En effet, comme l’écrit Liv Klingert dans le Brussels Times, afin de contribuer à réduire notre empreinte carbone, l’ONU vient d’adopter une proposition visant à "promouvoir" le vélo, incluant le vélo en libre-service.
Pour mieux comprendre la portée et les spécificités de l'impact du vélo sur l’environnement, en particulier dans un contexte de changements de nos modes de vie urbains et de nos habitudes quotidiennes vers des comportements plus durables, commençons par le simple fait qu’à chaque fois qu'un citadin choisit de se déplacer à vélo plutôt qu’avec un autre mode de transport, il réduit ses émissions de carbone. Ces simples petites choses peuvent-elles avoir un impact sur l'environnement ? Bien que la question semble complexe, nous pensons que la réponse est simple : oui.
Pourquoi choisir le vélopartage comme solution de transport durable ?
Selon le Programme pour l’Environnement des Nations Unies, lorsqu’une personne parcoure 7 km à vélo plutôt qu’en voiture, elle économise l’équivalent de 1 kg d’émission de CO2. Ainsi, 150 grammes de CO2 sont économisés à chaque kilomètre parcouru à vélo plutôt qu'en voiture. Des conclusions similaires sont apparues dans le Rapport Annuel du vélo en libre-service de CoMoUK, un rapport portant sur les systèmes de vélos en libre-service au Royaume-Uni. Celui-ci note que les usagers de vélos en libre-service peuvent potentiellement réduire les émissions de carbone d'environ 1 kg de CO2 par semaine, soit 5,95 km (3,7 miles) parcourus en voiture.
Si nos petits gestes du quotidien peuvent contribuer à lutter contre le réchauffement climatique, l'avenir de la mobilité durable semble prometteur ! En tant que pionniers du vélo en libre-service, nous sommes fiers de contribuer à la croissance du vélo dans le monde entier, à mesure que les gens découvrent les impacts positifs de l’usage du vélo. Non seulement le vélo en libre-service contribue à protéger l'environnement, mais il permet aussi d’améliorer la mobilité des populations et les infrastructures de transport public et de réduire la congestion dans les villes, tout en offrant un mode de transport sain et durable aux citadins.
Le Pacte Vert de la Commission Européenne indique que le transport représente près d'un quart des "émissions totales de gaz à effet de serre" dans l'Union européenne et explique qu'il faudrait réduire de 90 % les émissions liées au transport pour atteindre l'objectif de 2030, à savoir la réduction des émissions globales d'au moins 55 % (par rapport au niveau de 1990). Pour atteindre cet objectif, la Commission Européenne a récemment mis en œuvre un nouveau "cadre de mobilité urbaine pour les transports publics, la marche et le vélo".
Lyft Urban Solutions à travers le monde : Comment les villes et les pays encouragent le vélo
En effet, de la construction de pistes cyclables à l'intégration du vélo en libre-service dans les transports publics, en passant par l'introduction de lois et de financements, les villes et les pays du monde entier lancent des initiatives pour soutenir le vélo en tant que mode de transport urbain durable !
Prenez, par exemple, notre système de vélos en libre-service dans l’historique ville roumaine de Sibiu, qui s'inscrit parfaitement dans les initiatives de développement durable de la ville. Afin d'atteindre son objectif de réduction des émissions de CO2 de 20 % en 2030, la ville de Sibiu souhaite que 40 % de ses déplacements se fassent à vélo ou à pied et construit d’ailleurs des pistes cyclables pour encourager ce projet.
Le vélo en libre-service connaît également une croissance rapide en Amérique latine, comme l'indiquent nos populaires systèmes au Brésil, en Argentine, au Mexique et bientôt à Bogota, en Colombie, où le gouvernement promeut le vélo en tant que solution de transport durable. Par exemple, selon l'article de Leszek J. Sibilski et Felipe Targa, 10 % des places de stationnement dans les bâtiments publics sont réservées aux vélos, et les fonctionnaires bénéficient d'une demi-journée de congé pour chaque tranche de 30 jours où ils se déplacent à vélo.
En Amérique du Nord, notre système de vélos en libre-service de Toronto s’agrandira au cours des quatre prochaines années pour atteindre les 10 000 vélos (dont 2 000 vélos électriques) et 1 000 stations intelligentes. Les objectifs climatiques de la ville (adoptés en 2021 par le conseil municipal de Toronto) comprennent des initiatives de transport durable, et notamment l'objectif que : "75 % des trajets école/travail de moins de 5 km soient effectués à pied, à vélo ou en transport en commun" d'ici 2030. Comme le rapporte la CBC, dans les années à venir, 100 kilomètres de pistes cyclables supplémentaires seront ajoutés aux infrastructures de la ville.
Enfin, aux États-Unis, selon l'article de Skip Decant dans Mass Transit, le nouveau budget de l’administration Biden promet une enveloppe de 142 milliards de dollars aux transports, ce qui inclut la possibilité de financer des initiatives en faveur du vélo et de la marche.
Célébrer l'avenir du vélopartage : Des vélos électriques pour une mobilité durable
Toutes ces données mettent en évidence les avantages environnementaux des systèmes urbains de vélos en libre-service en tant que mode de transport durable et de référence pour les petits trajets du quotidien. Mais qu'en est-il des trajets plus longs ?
L'étude de CoMoUK mentionnée précédemment, indique les vélos électriques sont un autre moyen efficace de réduire l'utilisation de la voiture et, par conséquent, les émissions de carbone. Par exemple, l’étude indique que 34 % des personnes ayant répondu à l'enquête (et utilisant des vélos électriques) ont confirmé qu'elles utilisaient le vélo électrique au lieu de la voiture ou du taxi pour parcourir huit kilomètres ou plus par semaine. Chez Lyft Urban Solutions, nous faisons un constat similaire : Saviez-vous que 14 millions de trajets ont été effectués avec les plus de 8000 vélos électriques E-FIT et BOOST, déployés dans plus de 18 villes à ce jour ?
En effet, l’introduction de vélos électriques au sein des systèmes de vélopartage permettent de rendre le vélo accessible à un plus grand nombre de personnes, de différents âges ou de capacités ou formes physiques opposées – y compris des personnes qui pourraient rencontrer des difficultés les empêchant d'utiliser un vélo régulier.
Pratique, agréable et durable, le vélo en libre-service est bon pour les villes, les citoyens et la planète !